Portrait d’auteure : Charlotte ADAM

1/POUVEZ-VOUS VOUS PRESENTER EN QUELQUES LIGNES ?

Je suis Charlotte, une femme de 34 ans (depuis peu), passionnée de lecture depuis l’enfance et, aux dires de mes proches, dotée d’une imagination qui me fait parfois avoir « la tête dans les nuages » ! Je vis en région parisienne. Outre la lecture, et l’écriture, j’aime la nature, les voyages, les animaux. je suis également très gourmande.

2/ QUAND AVEZ-VOUS COMMENCE A ECRIRE ?

Quand j’avais un dizaine d’années, j’ai écrit des histoires courtes dont la plupart avaient pour personnages des animaux du quartier. Ensuite j’ai commencé plusieurs histoires mais je me lassais vite et je ne les terminais pas. Je suis restée pendant une assez longue période sans écrire, et puis j’y suis revenue. Je crois que quand on a porte l’écriture en soi, on ne peut pas lui échapper. J’ai recommencé à écrire vers mes vingt-cinq ans et cette fois je suis allée au bout d’un roman entier. Sans le publier toutefois (pas sur le moment en tout cas).

3/ QU’EST-CE-QUI VOUS A DONNE L’ENVIE D’ECRIRE ?

L’amour des mots et le besoin de traduire en texte les histoires qui trottent dans ma tête. Les idées peuvent survenir suite à une rencontre, une situation qui m’interpelle, une anédocte parfois. Depuis mon enfance, j’ai été habituée à aimer lire, à inventer des histoires (j’étais une fillette assez solitaire, qui s’occupait toute seule pendant des heures). Les deux ont fini par se rejoindre : pourquoi ne pas écrire mes propres histoires ?

4/ CONNAISSEZ-VOUS D’AUTRES ECRIVAINS, EDITEURS OU LIBRAIRES ? SI OUI, LESQUELLES ?

Je connais la plume de plusieurs auto-édités que j’ai rencontrés dans des groupes autour des livres. Dans le registre fantasy, je citerais Florence Jouniaux et Lara Lee Lou Ka, en polar et thriller Cyrille Audebert et Franck Esposito, en littérature contemporaine et réaliste Marie Meyel et Didier Betmalle…. Et ce ne sont que quelques exemples !

5/ COMMENT VOUS EST VENUE L’IDEE DE PUBLIER VOTRE OEUVRE ?

Par une discussion avec une amie. J’écrivais pour moi à l’époque, quand j’ai écrit l’intégralité du tome 1 de « Tuer n’est pas vivre » (mon premier roman publié, une saga mêlant action et suspense), je ne pensais pas du tout le faire lire à quiconque. Je traversais une période émotionnellement compliquée et j’avais trouvé dans l’écriture un vrai dérivatif. J’en ai parlé à cette amie qui m’a dit (sans même m’avoir lue) « lance-toi, tu as entendu de l’auto-édition ? » Tout commençait.

6/ QUEL MODE DE PUBLICATION AVEZ-VOUS CHOISI ? EN AUTO-EDITION ou AVEC UNE MAISON D’EDITION ?

En auto-édition. J’ai débuté ainsi pour avoir les impressions des lecteurs sur ce que j’avais écrit. Les retours étant positifs, j’ai contacté quelques maisons d’édition. Je n’ai pas eu de réponses positives au départ, puis quelques unes sont arrivées. Mais entre temps, j’avais appris beaucoup de choses en auto-édition et échangé avec d’autres auteurs sur les questions d’édition ; l’édition « traditionnelle » ne m’apparaissait plus forcément comme une consécration. J’ai longuement hésité face à deux contrats proposés par de jeunes maisons d’édition mais au final, j’ai préparé décliner leurs propositions : j’avais l’impression qu’elles ne pourraient pas beaucoup améliorer ma visibilité et ne feraient pas grand chose de plus que ce que je commençais à faire moi-même en matière de communication et de promotion. Et j’apprécie énormément la liberté procurée par l’autoédition : seul le lecteur est juge de mon travail et j’ai un vrai contrôle de mes livres.

7/ETES-VOUS SATISFAIT DE VOTRE PUBLICATION ?

Je retravaille énormément mes livres avant de les publier, que ce soit en ebook ou en broché. Je fais appel à des bétas-lecteurs pour me conseiller sur le fond, la forme, repérer d’éventuelles fautes ou coquilles (il en reste toujours même quand l’auteur relit vingt fois son manuscrit). je pense donc proposer au final quelque chose d’abouti. Perfectionniste dans l’âme, je ne vois pas proposer aux lecteurs un livre dont j’aurais l’impression qu’il doit encore être retravaillé.

8/QUEL SENTIMENT AVEZ-VOUS RESSENTI LORSQUE VOTRE LIVRE A ETE PUBLIE ?

J’étais fébrile lors de la publication du tome 1 de « Tuer n’est pas vivre », très anxieuse de connaître les premières impressions des lecteurs. J’étais complètement inconnue, donc les retours seraient objectifs (du moins je l’espérais). Ca s’est très bien passé. Mais à chaque fois que je sors un nouvel opus de cette série (le tome 4 « les ombres du passé » vient de paraître), je ressens toujours ce trac. Idem quand j’ai sorti « Cinq nuances de polars », un recueil de nouvelles policières et criminelles : les lecteurs qui me suivaient avec la série « Tuer n’est pas vivre » allaient-ils adhérer à ce recueil complètement différent (même si on restait tout de même dans le registre du thriller/polar) ?

9/ AU MOMENT DE LA SORTIE DE VOTRE LIVRE, EN AVEZ-VOUS PARLE PUBLIQUEMENT ?

Sur les réseaux sociaux (Facebook et Intagram), c’était absolument nécessaire pour faire connaître le livre. Se constituer un lectorat quand on est en auto-édition est long, très long. Et l’exercice de communiquer sur son propre livre n’est pas évident, là aussi on apprend avec le temps.

10/ AVEZ-VOUS PUBLIE PLUSIEURS ROMANS ? UN NOUVEAU PROJET EST-IL EN COURS D’ECRITURE (FUTURE PROCHE OU LOINTAIN) ?

J’ai publié 4 tomes de la série « tuer n’est pas vivre » qui mêle action et suspense avec également une histoire d’amour compliquée, le tout se déroulant dans les milieux criminels new-yorkais où l’on suit les péripéties d’un tueur professionnel, Wade Bennett.

J’ai également publié « Cinq nuances de polars », un recueil contenant cinq nouvelles policières et criminelles aux tonalités différentes, du ton le plus léger au plus sombre : comédie policière régionale, enquête à énigme, suspense psychologique, thriller survivaliste, road-trip noir.

Pour les projets d’écriture à venir, je n’ai rien de prévu dans l’immédiat, même si j’ai plein d’idées en tête, il faut que je sélectionne ce qui offre matière à faire un livre.

11/ AVEZ-VOUS PARTICIPE A DES CONCOURS LITTERAIRES, DES SEANCES DE DEDICACES, DES SALONS DU LIVRE ?

Un concours, une fois dont je garde un assez mauvais souvenir. Nous devions être évalués par un « comité de lecture » mais celui-ci s’est réduit à deux personnes, dont une qui disait qu’elle n’aimait pas les polars en général, donc je n’ai pas trouvé cela très crédible (les polars étaient acceptés dans ce concours). On trouve de tout sur Internet et les réseaux sociaux, depuis j’ai appris à faire la part des choses et à ne pas me précipiter.

12/ AVEZ-VOUS PARTICIPE A DES SEANCES DE DEDICACES ? QUEL A ETE VOTRE RESSENTI ?

Non pas du tout. au départ parce que j’étais réticente à l’idée de « m’exposer », ce n’est pas trop mon truc. J’adore échanger via internet, les réseaux sociaux, les groupes de discussion mais je préfère que les lecteurs connaissent ma plume que mon visage. Je suis quelqu’un de réservé sur ma vie personnelle aussi. Je commençais à réfléchir sérieusement à la question quand la crise sanitaire est arrivée, la question ne se posait plus (pour le moment).

Retrouvez Charlotte Adam sur :

facebook

https://www.facebook.com/CharlotteAdamAuteur

le blog de l’auteure

https://www.charlotteadamromanciere.com/

Charlotte, un grand merci pour le temps que tu as consacré à répondre au questionnaire. Le voici en ligne.

Le temps d’un livre

2 commentaires sur “Portrait d’auteure : Charlotte ADAM

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