Portrait d’auteure : Mélanie Lemaire

Bonjour tout le monde, voici Mélanie qui a bien voulu répondre au questionnaire et se dévoile. Vous pourrez la retrouver sur les réseaux sociaux, je vous donnerais les liens dans les réponses.

Peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Bonjour à toutes et à tous. Je m’appelle Mélanie Lemaire et, à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai 33 ans. Heureuse célibataire, j’ai la chance de pouvoir gérer ma vie personnelle sans autre contrainte que mon travail et la tenue de ma maison. Je partage mon temps libre entre l’écriture, mes lectures, des découvertes de toutes sortes (cinéma, promenades, visites), ma famille et mes amis !

1/ Quand as-tu commencé à écrire ?

J’avais 12 ans lorsque j’ai posé les premières lignes d’un roman sur le papier. Une histoire de 13 pages, bourrée de fautes, d’incohérences et de plagiats…. Mais ça a été le véritable début d’une grande aventure littéraire !

2/ Qu’est-ce-qui t’a donné envie d’écrire ?

J’ai voulu commencer par jeu, pour m’amuser. Ma meilleure amie de l’époque écrivait une histoire sur des cahiers de brouillon, une histoire dont nous étions les héroïnes. Un monde un peu entre Doom et Resident Evil où nous vivions des aventures incroyables et dans lequel certains de nos rêves devenaient réalité malgré le cadre assez sombre qu’elle avait choisi. Je me suis dit que ça pourrait être amusant d’écrire aussi.

Alors, j’ai cherché une idée d’histoire. Et elle m’est venue alors que je regardais un épisode de Sydney Fox, l’aventurière ! A la fin de l’épisode, je me suis précipitée dans ma chambre pour écrire ses fameuses 13 pages d’une traite ! Un jour, si j’ose, je les partagerai peut-être ! Et depuis cet instant, je n’ai plus jamais cessé d’écrire. C’est devenu un véritable plaisir, puis une passion. Et ce qui m’a permis de continuer jusqu’à maintenant, c’est que jamais ma famille et mes amis n’ont tenté de me détourner de cette voie. Ils ont été très compréhensifs et me suivent même avec enthousiasme.

3/ Avant la publication de ton livre, connaissais-tu d’autres écrivains, éditeurs ?

J’ai rencontré un écrivain qui est ensuite devenu un grand ami alors que j’avais 18 ans. Il s’appelle Olivier Barde-Cabuçon et à l’époque, il venait de publier son premier romans : Les Adieux à l’Empire. Je l’ai rencontré sur un salon littéraire, à Senlis, ma ville natale, et le courant est tout de suite très bien passé malgré notre différence d’âge. Il m’a donné mes premiers conseils et m’a encouragé dans ma volonté d’écrire et d’un jour être publiée. Mais à part lui, je ne côtoyais pas vraiment de personnes évoluant dans le milieu de l’écriture.

4/ Comment t’es venue l’idée de publier ?

L’idée est venue très vite. A 12 ans, je commençais à écrire et à 13 ans, alors que j’avais déjà réécrit une bonne dizaine de fois mon « premier roman », j’ai découvert le film « Harry Potter à l’école des sorciers », une histoire qui m’a passionnée. Puis, j’ai appris qu’il s’agissait à la base de romans que j’ai dévorés. Et j’ai découvert la vie de la célèbre inconnue qui l’a écrit. Savoir que J.K. Rowling venait de nulle part et avait, presque du jour au lendemain, connu le succès avec son premier roman m’a électrisé. J’ai su dès ce moment-là que moi aussi, un jour, je serais éditée.

J’ai même été jusqu’à envoyer un courrier à l’agent littéraire de J.K. Rowling à cette époque pour leur proposer mon roman ! Ils ont eu la gentillesse de m’envoyer un petit courrier de réponse que j’ai gardé. Négative, bien évidemment. Mais ils ont quand même pris le soin de me répondre.

5/ Pendant que tu écrivais, as-tu eu l’idée de publier en auto-édition, sous une maison d’édition ?

A l’époque où j’ai commencé à écrire, je ne savais même pas que l’auto-édition existait. Pour moi, il n’existait qu’un seul moyen de sortir un livre : avoir un éditeur. C’est donc dans cette optique que j’ai écrit mon premier roman. Et même si, aujourd’hui, je suis actuellement auto-éditée, je garde espoir de trouver un éditeur avec qui je pourrai nouer un véritable partenariat. Un éditeur qui me permettra dans mon écriture et de rencontrer et développer mon lectorat.

6/ Te rappelles-tu ton sentiment lorsque ton premier livre a été publié ?

Oh oui ! C’était grisant ! Du moment où j’ai reçu le mail de confirmation de mon premier éditeur jusqu’au jour où j’ai tenu dans mes mains pour la première fois, j’étais sur un petit nuage. Mes années de travail et de persévérance donnaient enfin leurs premiers résultats et j’étais aux anges. Je ne pouvais pas m’empêcher de le prendre, de le toucher, de le regarder…. C’était un peu comme si j’avais un premier enfant. Je n’avais qu’une envie : le montrer à tout le monde !

7/ Au moment de la sortie de ton livre, en as-tu parlé publiquement ?

Bien sûr ! Mon objectif était d’en faire un succès ! Ca n’a pas fonctionné comme je l’avais rêvé, mais Le Coeur de Pierre a tout de même reçu un bel accueil pour ses débuts. J’ai créé immédiatement un blog pour pouvoir en parler et partager mes premières actualités à son sujet. J’utilisais également Facebook, puis Twitter.

Voici les adresses où vous pouvez d’ailleurs suivre mon actualité littéraire :

Blog : http://melanie-lemaire.kazeo.com

Facebook : https://www.facebook.com/officielmelanielemaire

Twitter : http://@LemaireMelanie

Instagram : http://@melanielemaireauteureofficiel

mon adresse mail : melanielemaireromanciere@gmail.com

8/ As-tu publié plusieurs romans ? Un nouveau est-il en cours d’écriture, futur proche ou lointain ?

J’ai publié pour le moment deux romans :

Le Coeur de Pierre en 2014, raconte l’histoire d’un écrivain en panne d’inspiration qui rencontre sur le pas de sa porte un petit garçon à la recherche de sa famille. On les suit dans leur découverte d’eux-mêmes et de la région autour de Senlis, dans l’Oise. C’est un feel-good régional.

Le second : Les Brumes du Destin, est sorti en 2020. Il se déroule sur trois époques différentes : le XVIIIème siècle, la Première Guerre Mondiale et notre époque. On suit sur chaque période des personnages liés entre eux par la magie et ses conséquences sur leur vie. Un voyage qui mène de la Bretagne au Connemara à travers les siècles. Celui-ci est une romance historique et fantastique.

J’ai également de nombreux autres projets. Douze projets de romans et sagas se battent dans mon esprit, sans compter des idées de nouvelles. Je travaille en profondeur sur deux d’entre eux :

  • Un troisième roman dont l’histoire est totalement indépendante des deux premiers, mais qui pourtant y est lié par le thème de la famille. Ce sera ma prochaine sortie, alors je n’en dis pas plus pour le moment. Je ne sais pas non plus encore quand il sortira car je commence l’écriture de la première version.

une saga de romans policiers vampiriques : au programme 4 romans et une préquelle. Si vous êtes curieux, vous pouvez découvrir la bêta-version du 1er tome sur wattpad. Il s’intitule L’ombre de Valachie.

En parallèle, je suis en train de construire un univers entier pour écrire une saga de fantasy complète et je travaille à deux nouvelles pour des recueils collectifs qui devraient sortir tous les deux l’année prochaine.

Bref, j’ai des années d’écriture dans la tête et temps à autre, il y en a une nouvelle qui éclot.

9/ As-tu participé à des concours littéraires, des séances de dédicaces, des salons du livre ?

Oui, avant d’être publiée, j’ai participé à deux concours littéraires. Le 1er n’a rien donné si ce n’est qu’il a accru ma volonté de faire mes preuves. La nouvelle avec laquelle j’ai participé a grandi et est devenu mon premier roman.

Quant au second, il s’agissait du premier concours « je deviens écrivain… » en 2013. Je suis arrivée parmi les 5 finalistes sur plusieurs centaines de participants avec ma nouvelle « Le Cri de la Branshee » qui est la base de mon roman « Les Brumes du Destin ». J’ai également tenté le Mazarine Book Day, une expérience exceptionnelle, et le prix du roman Femme Actuelle, qui m’a permis d’avoir mes premiers retours de lecteurs sur mon second roman.

Quant aux séances de dédicaces, j’en ai fait dès novembre 2014, un mois après la sortie de mon premier roman. C’était à la Maison de la Presse de Lamorlaye, qui m’avait proposé de les appeler lorsque mon roman sortirait.

Avant la pandémie, j’en faisais régulièrement, notamment dans des magasins Cultura qui sont un grand soutien pour les auteurs débutants. J’ai également eu l’occasion d’en faire dans un Cora, ainsi que de participer très vite à deux reprises au Marché de Noël de Senlis. Et j’ai également participé très vite à des salons du livre dans ma région. La première fois, j’ai été contactée par une organisatrice qui avait trouvé ma carte dans un musée. Grâce à elle, j’ai rencontré l’incroyable libraire de Chevrières qui m’a permis de faire d’autres salons et des présentations dans une médiathèque ou encore une brasserie.

10/ As-tu été invitée pour des séances de dédicaces ?

Comme je le disais, mon premier salon s’est fait sur invitation et, d’autres ensuite également car faire des salons est un bon moyen de rencontrer les organisateurs d’autres évènements littéraires.

Un jour, j’ai même eu la bonne surprise de recevoir un appel d’un magasin Cultura qui allait ouvrir. Ils avaient vu mon roman « Le Coeur de Pierre » parmi les bonnes ventes de leur enseigne et m’ont proposé de venir en dédicace chez eux pour l’ouverture du magasin. Une nouvelle fois, j’ai évolué sur un petit nuage à l’idée que j’avais été invitée dans un magasin sans l’avoir démarché !

Merci Mélanie d’avoir bien voulu consacrer un petit moment à répondre à mes questions.

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