bonjour à tous, c’est au tour de Renaud Blunat de répondre à l’ITW. Auteur Grenoblois, nous allons faire connaissance :
Peux-tu te présenter en quelques lignes ?
Je suis un homme ordinaire qui a franchi la limite de la retraite. Mes convictions, aussi bien celles que j’accumule en mon for intérieur que celles que je porte aux regards des autres, s’appuient sur des connaissances disparates. Je me suis aperçu que ce que l’on ne dit pas est aussi important que ce que l’on exprime. Celui qui n’essaye pas ne se trompe qu’une seule fois.
1/ Quand as-tu commencé à écrire ?
J’ai toujours fait des tentatives d’écriture. Mais ce n’est qu’avec l’ordinateur que j’ai commencé à garder des bouts de textes.
2/ Qu’est-ce-qui t’a donné envie d’écrire ?
J’ai toujours envie (besoin) de justifier mes choix, mes décisions et le faire par écrit me permet de ne pas être interrompu par des questions ou des réflexions. Au départ, mon désir était de raconter à mes deux enfants mon père. Celui-ci était mort dix ans avant mon mariage, il était l’unique grand parent qu’ils ne pouvaient connaître. Le texte, au fil des pages, est devenu une sorte d’autobiographie, un récit rétrospectif de mon existence. En creux ressort des traits de mon caractère, les faits d’actualité qui ont marqués et forgés ma personnalité. J’ai du mal à pardonner les conséquences imposées sur nos vies par la société ou la famille. Je me suis condamné à rester devant mon écran pour m’apercevoir que tout cela ne sert qu’à tolérer le fait que l’on subit l’existence. Comment mes enfants pourront-ils aborder leurs futurs s’ils ne connaissent pas leurs racines ?
3/ Avant la publication de ton livre, connaissais-tu d’autres écrivains, éditeurs ?
Les éditions Brumerge, Bandon et Legacy, maisons d’éditions Grenobloises. Pour les auteurs, j’en ai rencontré plusieurs dans des salons du livre.
4/ Comment t’es venu l’idée de publier ?
Je voulais dire à mes enfants qu’une idée, qu’une utopie était plus fort qu’un pouvoir politique, qu’une arme. Je n’avais rien à leur montrer de concret, je ne suis pas fier de moi. L’idée de laisser une trace s’est imposée à moi, un livre de papier réel.
5/ Pendant que tu écrivais, as-tu eu l’idée de publier en auto-édition ou dans une maison d’édition ?
J’ai eu la possibilité d’être publié dans une maison d’édition associative Grenobloise (Brumerge) après avoir tenté ma chance au niveau national. Concrètement cela permet d’échapper au problème officiel de déclaration du manuscrit (et de responsabilités de l’éditeur), cela ouvre les points de vente comme la FNAC, Amazon et quelques librairies et apporte quelques chroniques (3 dans mon cas). Pour un auteur, la situation est absolument identique à une autoédition, il se retrouve seul pour faire la promotion de son ouvrage.
6/ Te rappelles-tu ton sentiment lorsque ton premier livre a été publié ?
J’ai eu la chance de faire moi-même la couverture, de choisir le texte de ma 4e de couverture. Je suis très content de ma publication.
7/ Au moment de la sortie de ton livre, en as-tu parlé publiquement ? (page auteur fbk, blog perso, site perso, groupes fbk, famille, amis).

Quand j’ai eu le premier exemplaire de « Zapping à vif » entre les mains – cela fut une banalité déconcertante – j’ai ressenti un grand bonheur. Je suis un homme ordinaire, la joie est moins forte que pour la naissance d’un enfant mais c’est l’aboutissement de deux ans de travail.
J’ai fait tout mon possible autour de moi. Une anedocte au passage pour expliquer les difficultés de l’auteur : j’ai déposé un livre dans le magasin d’un ami, où il était bien visible. J’ai récupéré l’exemplaire au bout de deux mois et l’ami en question n’avait même pas pris le temps de le lire.
8/ As-tu publié plusieurs romans ? un nouveau est-il en cours d’écriture, futur proche ou lointain ?
J’ai l’intention de continuer l’activité sympathique des salons du livre mais il est mieux d’avoir plus de choix qu’un exemplaire à proposer sur une table. C’est pourquoi je termine un recueil de nouvelles.
9/ As-tu participé à des concours littéraires, des séances de dédicaces, des salons du livre ?
J’ai participé à quatre salons du livre dans des petits villages. Je n’ai jamais fait de concours littéraires.
10/ As-tu été invité à des séances de dédicaces ?
Je n’ai jamais participé à des séances de dédicaces.
Je remercie Renaud d’avoir répondu et vous avoir fait connaître cet auteur Grenoblois.