Portrait d’auteure : Gwen DALFORT

Bonjour tout le monde, je vous présente Gwen DALFORT qui a bien voulu répondre à mon ITW et que j’ai le plaisir de mettre en avant ses réponses.

Peux-tu te présenter en quelques lignes

Je m’appelle Gwen Dalfort. Après des études à Nantes, j’ai rejoint la région parisienne pour y travailler, dans les années 90. Mais, j’ai passé mon enfance entre les Sables-d’Olonne et la Mayenne. J’ai aussi vécu, quelques mois à Bordeaux et à Strasbourg pendant des formations complémentaires. Je suis curieuse des autres et j’apprécie les voyages depuis mes 17 ans (j’avais alors effectué un tour d’Europe en solo).

1/ Quand as-tu commencé à écrire ?

J’étais une enfant sensible et imaginative, trop rêveuse aux yeux de certains instituteurs. J’adorais raconter des histoires à mes camarades et je les inventais au fur et à mesure du récit. J’ai commencé à écrire vers 7 ans (rien de mémorable évidemment !). Vers 13 ou 14 ans, je me suis lancée dans la rédaction plus construite de nouvelles et parfois d’alexandrins.

2/ Qu’est-ce-qui t’a donné l’envie d’écrire ?

Gamine, je ne m’approchais des livres de collection de la bibliothèque familiale qu’avec un admiratif respect. A l’adolescence, je lisais 2 à 3 romans ou pièces de théâtre chaque week-end. Le « métier » d’écrivain me semblait alors le plus beau du monde. Ma relative solitude d’enfant sage me conduisait à considérer les carnets sur lesquels j’écrivais comme de véritables compagnons. J’aime retranscrire ce que je vois de mon environnement, ce que je ressens et ce que j’imagine en potentiel récit, que je ne couche malheureusement pas assez souvent sur le papier.

3/ Connais-tu d’autres écrivains, éditeurs, ou librairies ? Si oui lesquels ?

Je connais plusieurs écrivains. J’ai rencontré, voici 20 ans, dans un cours de théâtre amateur l’auteure Catherine Neykov. Plus récemment, Fateah Issaad (qui réside, comme moi, Maisons-Alfort) m’a accueillie dans le milieu de l’auto édition et présenté, lors de dédicaces, d’auteurs (Monique Angerand-Berger, Jean-Claude Cazette...). De fil en aiguille, au cours de ces séances ou d’autres, j’ai rencontré Jean-Charles Irlès, Vicky Ouk, Alyson Lascaux et beaucoup d’autres, très sympathiques, que je ne pourrais pas tous nommer. Une amie anglaise, Maggie Rayner, écrit des romans, dans sa langue, évoquant souvent la 2nde guerre mondiale.

Je connais bien la librairie de la mairie à Maisons-Alfort, où j’ai effectué plusieurs dédicaces, ainsi que la librairie Métropolis. La librairie Voyelle (aux Sables-d’Olonne) et la librairie M’lire Anjou, à Château-Gontier sur Mayenne accueillent aussi mes ouvrages.

4/ Comment est venue l’idée de publier ton oeuvre ?

Certains de mes manuscrits dormaient dans mes tiroirs. l’auteure Fateah Isaad organise des marchés de l’auto édition dans notre ville et j’ai découvert cette possibilité. J’aime l’idée d’engager un dialogue avec un lecteur, de lui permettre en mêlant nos imaginaires de coconstruire à l’infini un récit toujours semblable et pourtant différent du fait de son regard subjectif et complice.

5/ Quel mode de publication as-tu choisi ? En auto édition ou avec une maison d’édition ?

J’ai profité de l’accès facile à l’auto édition, quand j’en ai découvert la possibilité.

6/ Es tu satisfaite de ta publication ?

C’est un lourd travail technique, mais je suis satisfaite du résultat obtenu.

7/ Quel sentiment as tu ressenti lorsque ton livre a été publié ?

A chaque fois que je reçois un de mes ouvrages, je suis excitée et ravie.

8/ Au moment de la sortie de ton livre, en as-tu parlé publiquement ?

Le milieu professionnel est le seul dans lequel je reste discrète sur ma vie privée (dont l’écriture constitue une part importante). Sinon, j’évoque souvent et facilement mes livres, au point qu’un de mes médecins en a déjà lu 2 ! J’ai ouvert un compte et une page facebook, après la première publication, alors que je n’utilisais pas les réseaux sociaux. J’ai appris progressivement à mieux parler de mes ouvrages, au cours des dédicaces.

ma page facebook :

https://www.facebook.com/yanne.dejeanhenry

9/ As-tu publié plusieurs romans ? Un nouveau projet est-il en cours d’écriture (futur proche ou lointain).

J’ai d’abord publié un roman « Excédent de bagages », puis un recueil de nouvelles « Les extraordinaires ironies du hasard ». Le 1er est un road movie dans la veine « feelgood », teinté d’humour et de suspense. Le 2nd regroupe des histoires du quotidien ou d’univers et étranges, avec pour seul fil conducteur un hasard ironique et perturbateur. Je viens de publier un récit de voyage en Egypte, qui ressemble à un roman, tant ses rebondissements interviennent crescendo jusqu’à sa conclusion. Je finalise un autre roman, qui se déroule à cheval sur deux périodes et se conclut pendant la période du 1er confinement. Je continue aussi à écrire des nouvelles de temps en temps.

10/ As-tu participé à des concours littéraires, des séances de dédicaces, des salons du livre. Quel a été ton ressenti ?

J’ai interrompu les dédicaces au coeur de la crise sanitaire et je ne les ai reprises que récemment. Je me suis inscrite à plusieurs salons, mais ces derniers ont été reportés dans le contexte de la pandémie.

J’apprécie le contact avec les potentiels lecteurs et les discussions permises par les séances de dédicaces. Et lorsqu’un ancien lecteur revient acquérir un de mes ouvrages plus récent, cela me remplit de joie !

Je te remercie Gwen d’avoir pris le temps nécessaire pour répondre. Les ITW sont très intéressants et cela permet aux lecteurs et autres auteurs de connaître la personne interviewée.

2 commentaires sur “Portrait d’auteure : Gwen DALFORT

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